Au matin du lundi 8 avril, 17 militantes écologistes ont été arrêtées par la SDAT (sous-direction anti-terroriste).
Ces militantes sont suspectées d’avoir participé à des actions contre le cimentier Lafarge-Holcim en décembre dernier. En effet, plus de 200 organisations, au niveau européen, avaient appelé contre ce groupe. Une soixantaine d’actions délocalisées avaient mobilisé des milliers de personnes.
Plus de détails sur ce communiqué, signé par de nombreuses organisations, dont la FSU.

Attal avait bien précisé le mois dernier qu’il n’emploierait pas le terme d’« écoterrorisme », il semble pourtant que des moyens anti-terroristes soient employés contre des militantes écologistes… Cela est d’autant plus ironique que l’entreprise ciblée par ces militantes est la multinationale Lafarge-Holcim, poursuivie pour complicité de crime contre l’humanité et de financement du terrorisme…

Le SNES-FSU dénonce le terme d’« écoterrorisme » permettant la répression des luttes écologistes par des moyens policiers extrêmes reniant les droits et libertés fondamentales des personnes incriminées.

Au niveau national, de multiples rassemblements de soutien se déclarent en urgence.
Le SNES-FSU 35 appelle à rejoindre celui de jeudi 11 avril à 18h, place de la Mairie, rue Martenot à Rennes.