Depuis cette rentrée, mettre en place l’EVARS et appliquer les programmes est obligatoire dans tous les établissements. Si on ne peut accepter le manque de moyens alloués par le Ministère pour la formation des personnels et le financement des heures effectuées, on ne peut aussi que s’inquiéter des attaques qui se multiplient ces dernières semaines contre cet enseignement. Les contestations proviennent de médias situés à l’extrême-droite (comme le JDD), d’associations dans le même champ politique (telles que le Syndicat de la famille) et de l’enseignement catholique qui prétend s’exempter de ses obligations.
Or le dernier baromètre du sexisme, publié en novembre 2024 par le HCE (Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes), est sans appel : environ 9 Français
Autrement dit, l’EVARS est plébiscitée par la population. Elle ne répond pas à une lubie militante ou à une injonction descendante : elle s’inscrit dans une demande sociale forte. C’est important de souligner cette adhésion quasi unanime de l’opinion publique puisque cela peut être un peu contre-intuitif, tant les offensives réactionnaires, les campagnes de désinformation organisée dont l’EVARS est encore la cible prennent de la place dans l’espace médiatique.
Si vous apercevez des affiches contre l’EVARS dans l’espace public, n’hésitez pas à nous le signaler pour que nous puissions agir !
Si vous subissez des pressions dans la mise en place de cet enseignement, contactez-nous !
snes35@rennes.snes.edu